«Demain, à Capitourlan, je voudrais… » Ainsi commence la phrase que les habitants de la commune de Capitourlan étaient invités à compléter sur un cahier, dans le cadre de l’opération « Capitourlan d’aujourd’hui et de demain », destinée à recueillir des idées.
Autour d’un pot de l’amitié de nombreux points ont été soulevés, dont la vitesse excessive des véhicules dans le bourg. Le passage a allure excessive nuit à la tranquillité de chacun : les maisons qui bordent la route ont les vitres qui tremblent à chaque passages, d’autres redoutent de traverser la route, de sortir de leur garage et subissent des nuisances sonores. L’axe est de plus en plus fréquenté et la vitesse des véhicules et camions de plus en plus excessive. Encore, la semaine dernière à Ganeau un véhicule a « raté » le virage, ne maîtrisant plus son véhicule sur le chemin, il a arraché le rétroviseur d’une voiture et une personne a dû se reculer pour ne pas être renversée.
Ce problème a été soumis à plusieurs reprises à titre individuel auprès du maire actuel de Castillon-la-Bataille, mais aucune mesure ou démarche n’a été entreprise par les élus.
Fort de ce constat, il a été décidé de faire une démarche collective. Le bureau de l’association s’est réuni plusieurs fois pour rédiger une pétition qui expose une nouvelle fois le problème mais qui est aussi force de propositions.
Seize solutions concrètes et réalisables sont proposées pour sensibiliser les automobilistes quant au statut urbain de Capitourlan. Elles concernent le lieu dit « champs Moreau » et « Ganeau », la départementale D21. Certaines sont de l’ordre du « bon sens » et le coût financier est peu élève. Le travail de réflexion étant fait les habitants espèrent que les élus réaliseront les solutions proposées.
Aucun habitant n’a refusé de la signer. La pétition a été envoyée à la mairie de Castillon-la-Bataille, la préfecture de Bordeaux, la direction départementale de l’équipement, le conseil général.
Consulter le courrier envoyé à la mairie
Consulter le courrier envoyé à la D.D.E
Consulter le courrier envoyé à la préfecture
A ce jour, 14 octobre 2010 nous n’avons aucun retour.
Nous espérons être enfin entendu, et que des dispositions seront prises avant qu’un accident malheureux, mais prévisible arrive à l’un d’entre nous.